detective Conan
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venez parlez de detective Conan, le mini detective au grand coeur!
 
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 [FanFiction] Affaires de suspicions

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NM?
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MessageSujet: [FanFiction] Affaires de suspicions   [FanFiction] Affaires de suspicions EmptyMar 29 Nov à 23:37

Puisque nous sommes dans la section Conan et ses Fans, je me permets de créer ce sujet pour y mettre ma fanfiction en espérant que d'autres suivront le mouvements (j'adore les fansfictions ^^). Cela dit, je préviens qu'elle est loin d'être finie.

ATTENTION : L'histoire se situe juste après le tome 49, plus précisément après l'affaire qui commence dans le tome 48. Il peut donc y avoir des éléments que vous ne voulez pas connaître si vous n'avez pas lu l'affaire en question ( l'affaire en entier, pas seulement le début dans le tome 48 ).



Chapitre I :


- C’était Akai. Tu l’as vu comme nous tous pourtant. Ce misérable détective n’a été qu’un pion pour le FBI. En l’éliminant, tu prendrais le risque inutile d’attirer l’attention…Et c’est loin d’être le moment idéal pour ça…

- Je le sais parfaitement. Mais réfléchis une seconde Vermouth, ils n’ont pu poser ce micro qu’à un moment précis : lorsque ce cher détective Mouri a rendu visite à notre amie Kir. C’est l’évidence même… Quant-au mioche de tout à l’heure, il ne m’inspire pas non plus confiance.

- Ecoute-toi donc parler, Gin. Tu suspectes un gamin.

- Un gamin qui a déjà fait parler de lui plus d’une fois dans la presse, un gamin qui est tout de même surnommé par celle-ci « le bourreau du Kid »… Et surtout, un gamin qui a comme par hasard envoyé son ballon devant ma cible juste au bon moment… Non, cet enfant n’est pas net, il sait quelque chose. J’en mettrais ma main à couper.

- Méfie-toi, tu pourrais bien la perdre…lança Vermouth d’un ton ironique.

- Nous verrons… Je vais en parler au boss.

Il sortit alors son téléphone portable et composa un numéro. Gin exposait au boss la situation mais tous voyaient la colère monter petit à petit sur son visage. Cependant, il acquiesçait toujours aux ordres que son interlocuteur semblait lui donner. Au bout de deux à trois minutes, Gin raccrocha :

- Il refuse de tuer Mouri sans être certain que mes soupçons étaient bien fondés.

Dévisageant soudain Vermouth d’un regard haineux, il ajouta :

- Il semble qu’une personne lui ait déjà rapporté les faits et exposé son point de vue.

Il s’arrêta quelques instants, puis repris :

- Par conséquent, il me laisse une occasion de vérifier mon hypothèse mais refuse de mettre d’autres personnes que moi et Vodka sur cette affaire…

Tout en quittant le hangar désaffecté où ils s’étaient tous donnés rendez-vous en cas de problème, Gin s’approcha de Vermouth et lui glissa à l’oreille :

- Si je ne te connaissais pas aussi bien Vermouth, je penserais que tu cherches à les protéger…


Chapitre II :


Il était environ 13h lorsqu’une femme légèrement enrobée aux cheveux grisaillant se présenta au bureau du détective Mouri. L’une de ses connaissances avait autrefois fait appel à lui pour une affaire banale et avait été impressionnée par sa rapidité de déduction.

- Bonjour… dit-elle d’un ton hésitant. Je me présente, je suis Mme Naoko Shibata.

- Bonjour Madame, que puis-je pour vous ?

Kogoro n’avait pas vraiment envie de travailler et il avait le sentiment que cette affaire devait être des plus banales. Néanmoins, personne n’avait fait appel à lui depuis quelques temps et il commençait donc à manquer d’argent... La célébrité n’est pas aussi rentable qu’on pourrait le croire… se dit-il… Enfin, elle a tout de même fait paraître au grand jour mon génie ! Il sourit en se remémorant sa matinée où, accompagnant Ran au convenience store, deux jeunes filles lui avaient demandé des autographes.

- Je viens vous voir au sujet de mon mari. Il est décédé voilà trois semaines d’une crise cardiaque et…

- Ah, je vois… vous pensez qu’il ne s’agit pas d’une simple crise cardiaque, n’est-ce pas ? Vous pensez à un meurtre ?

- Non, absolument pas !

Adieu lueur d’espoir…se dit Kogoro à lui-même. Il aurait préféré une affaire qui ferait un peu plus parler de lui bien sûr, mais il ne pouvait tout de même pas refuser une cliente. Mme Shibata, quant-à elle, semblait assez perdue, comme si elle ne savait par où commencer.

- En fait, il avait…enfin… il agissait bizarrement depuis un an. Il me cachait quelque chose. Il recevait un coup de téléphone une fois par semaine… d’une personne dont je n’ai jamais rien su. En temps normal, cela ne m’aurait jamais gêné mais je trouvais tout de même cela bien étrange…Un jour, j’ai voulu savoir ce qu’ils se disaient et, comme je le faisais lorsque mon mari parlait avec ses collègues, j’ai rapproché mon oreille du combiné. Seulement… il s’est immédiatement reculé et m’a lancé un regard plein de colère… et de peur ! C’était il y a trois mois.

Elle prit une inspiration et continua son récit :

- Après son décès, les coups de fil ont continué mais lorsque je répondais, la personne raccrochait immédiatement… Cependant… la semaine dernière, il n’y pas eu d’appel. En revanche, ma maison a été la cible de cambrioleurs, c’est du moins la conclusion de la police mais il ne manquait rien… rien à part un petit carnet dans lequel mon mari notait tout ce qui lui passait par la tête…Je ne m’en suis rendu compte qu’hier.

Conan, qui était jusque là resté silencieux, lui demanda l’air étonné :

- Hier ? Et vous venez déjà voir l’oncle Kogoro ! Mais avez-vous appelé la police ? Leur avez-vous seulement dit que votre mari recevait ces coups de téléphone ? Dans ce cas, il ne serait pas logique qu’ils aient conclu aussi rapidement à un simple cambriolage…

- C’est-à-dire…Mon mari m’avait fait promettre de ne parler de ces appels à personne…

- Dans ce cas, pourquoi en avoir parlé à l’oncle Kogoro ?

Ce gamin… toujours dans mes pattes ! Kogoro pestait contre Conan qui se mêlait une fois de plus des affaires qui ne le concernaient pas. Néanmoins, il était intrigué par la réponse qu’allait fournir sa cliente.

- Je voulais respecter le vœu de mon mari mais… depuis quelques temps, j’ai l’impression d’être suivie.

Ran eu une imperceptible réaction à cette phrase. Elle n’en avait encore parlé à personne, mais elle avait une étrange sensation depuis quelques temps, la désagréable impression de ne jamais être seule…

- Et puis, continua la femme, n’ayant pas parlé aux policiers de cette affaire de téléphone, j’ai pensé qu’il était préférable de faire appel à vos services plutôt qu’aux leurs.

- Je vois, fit Kogoro. Vous préfériez éviter le probable interrogatoire que vous auriez subi en allant voir la police.

- En effet. Je suggère que vous commenciez votre enquête par ma maison. J’ai certes déjà rangé une bonne partie des pièces mais je ne me suis encore occupé ni du bureau de mon mari, ni de la chambre d’amis. Peut-être y trouverez vous des indices.

- Soit, commençons par-là…

Alors que Kogoro ouvrait déjà la porte à Mme Shibata, Conan lui tira la manche :

- Mais ! Oncle Kogoro, avant d’aller chez la dame, on ne devrait pas…

- Ca suffit, laisse moi travailler ! Et puis d’abord comment ça, "on" ?

Tant pis, je lui dirai plus tard… Après tout, rien ne presse, se dit Conan.

- Oh… Aller, papa ! On peut venir ? demanda Ran. Tu sais à quel point Conan adore jouer les détectives…

- Et puis j’adore vous voir résoudre les enquêtes !!! s’exclama ce dernier sur l’air le plus enfantin qu’il puisse se donner.

- Bon…Dans ce cas, c’est d’accord : vous pouvez venir ! Mais, Ran, veille à ce qu’il ne me gêne pas.

- Entendu, dit-elle le sourire aux lèvres.

Tous sortirent du bureau et rejoignirent la voiture de Mme Shibata. Celle-ci démarra et se dirigea vers sa maison avec à son bord Ran, Kogoro et Conan. Quelques secondes plus tard, à seulement quelques mètres de l’agence, une autre voiture, une Porsche 356A noire, démarra et pris la même direction…


Chapitre III :

Après une dizaine de minutes de trajet, Mme Shibata arrêta sa voiture devant une petite maison. Elle fit entrer tout le monde et les installa dans le salon :

- Voulez-vous boire quelque chose ? dit-elle, plus à l’attention de Ran et Conan que de Kogoro.

Alors que ce dernier s’apprêtait à répondre un "oui" à cette question, Ran l’interrompit dans son élan :

- Non, je vous remercie mais nous ne prendrons rien. Je pense que mon père préfère commencer son enquête immédiatement.

- Mais… commença Kogoro. Ran lui jeta un regard noir.

- Euh…oui, se reprit-il. Puis-je voir le bureau de votre époux ?

- Bien sûr… Suivez-moi, c’est par-là.

Elle le mena donc vers une porte et l’ouvrit. Kogoro, Ran et Conan se figèrent devant le désordre absolu qui régnait devant eux. Tout était sans dessus-dessous : la bibliothèque était renversée au beau milieu de la pièce, des morceaux de verre brisé de la lampe étaient éparpillés ça et là, et même le bureau était en pièces détachées… Que cherchait le cambrioleur ? Le carnet ? Mais pourquoi ? se demanda Conan. Quel désordre ! Ce n’est pas possible, je ne pourrais jamais retrouver quoi que ce soit dans ce fouillis ! se dit Kogoro avec une mine déconfite.

- Après le cambriolage, la police a-t-elle relevé les empreintes ? demanda ce dernier à tout hasard.

- En fait, non. Les policiers m’ont informé que, pour ce genre d’événement, ils ne relevaient pas toujours les empreintes… et comme les cambrioleurs ne semblaient n’avoir rien emporté… enfin, mon cas était loin d’être prioritaire.

- Je vois… Kogoro se doutait de la réponse mais il avait tout de même le vague espoir de se tromper.

- Et où était censé être rangé le carnet de votre mari ? questionna Conan sans crier gars.

Conan ? Kogoro eu une seconde d’étonnement… Encore ! Décidément, il ne me laisse pas faire mon travail tranquille ! puis l’on vit l’agacement se dessiner sur son visage… A croire qu’il s’imagine que j’ai besoin d’aide !

- Dans notre chambre, dans le tiroir de la table de nuit.

- Tout mettre sans dessus-dessous n’était destiné qu’à camoufler le vol du fameux carnet, pensa Kogoro à voix haute. Voyons… Des appels toutes les semaines. Hum… probablement du chantage. Madame, pardonnez-moi cette question mais pensez-vous que votre mari avait quelque chose à se reprocher… comme une maîtresse par exemple ?

Lègèrement gênée, Mme Shibata lui répondit tout en faisant tourner sa bague autour de son annulaire :

- Bien que je ne lui en aie jamais parlé, j’ai su qu’il avait eu une aventure il y a environ 3 ans et demi. Je me promenais dans la rue et je l’ai vu embrasser une femme. Depuis, j’ai d’avantage prêté attention à certains détails. Le jour où je n’ai plus senti d’odeur de parfum sur lui , j’ai compris qu’il avait enfin cessé de me tromper, expliqua-t-elle avec un sourire ironique.

A cet instant, Conan remarqua quelque chose au milieu des débris de verre. Il s’approcha…

- Il ne s’agit donc pas d’une maîtresse puisque vous dites qu’il n’en avait…CONAN !!! Re-viens i-ci ! Kogoro l’attrapa par la veste et le ramena en arrière. Mais qu’est-ce que tu fabrique encore, toi ?! Il y a du verre un peu partout dans cette pièce, tu veux te blesser ou quoi ?!

- Mais là-bas, il y a un truc, dit-il suspendu dans les air par le détective et pointant les débris du doigt.

- Un truc ?

Kogoro déposa Conan. Il s’approcha à son tour, s’accroupit et trouva effectivement quelque chose. C’était une petite plume, une toute petite plume jaune.

- Pff… Tu parles de ça ? Ce n’est qu’une plume.

- Ah !? Je peux l’avoir ?

- Si tu veux, mais cesse de fouiner partout. Bon, il n’y pas l’air d’y avoir grand chose dans cette pièce. Mme Shibata, puis-je voir la chambre d’amis ? Il me semble que c’est cette pièce que vous n’avez pas non plus encore eu le temps de ranger.

- Oui, en effet.

Mme Shibata les conduisit jusqu’à une autre porte. Comme la première fois, elle l’ouvrit, laissant ainsi le détective, sa fille et le petit garçon qui les accompagnait découvrir la pièce.


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MessageSujet: Re: [FanFiction] Affaires de suspicions   [FanFiction] Affaires de suspicions EmptyMar 29 Nov à 23:38

Chapitre IV :

La chambre d’amis était nettement moins en désordre que le bureau, et cela pour la simple et bonne raison qu’il y avait là nettement moins de choses à éparpiller. A vrai dire, seuls les tiroirs de la commode avaient été sortis et le matelas était totalement dépecé mais il n’aurait pas fallu une heure pour tout ranger et nettoyer. Si Mme Shibata ne l’avait pas encore fait, c’était uniquement car cette pièce était la plus reculée de la maison.
Kogoro entra le premier et se dirigea vers la commode, espérant y trouver quelque chose d’intéressant mais sans trop y croire. Ran l’observait, elle le trouvait étrange ces derniers temps, comme si quelque chose le tracassait. De son côté, Conan cherchait un quelconque indice sur le sol, mais lui aussi sans trop y croire. Le désordre, qui n’était que relatif dans cette pièce, permettait de balayer du regard le moindre recoin, aussi un objet étranger, même minuscule, aurait été assez vite repéré. Et puis, il ne s’agissait après tout que d’une chambre d’amis…
Une chambre d’amis ? pensa Conan. Elle ou son mari devait avoir tout de même un revenu confortable. Etant donné la situation, je pense qu’il s’agissait plutôt du mari…

- Mme Shibata, quel était le métier de votre époux?

Ce n’était pas Conan qui avait posé cette question mais Kogoro. En fouillant derrière le meuble, il avait trouvé une feuille volante sur laquelle étaient marquées des sommes d’argent entrant et sortant d’une entreprise… mais devant certaines sommes ne figurait aucun nom, ce qui tendait à confirmer l’hypothèse d’un chantage.

- Il était patron d’une petite banque mais il s’occupait aussi des comptes, dit-elle en voyant la feuille. Aujourd’hui, elle appartient à son associé, Monsieur Ayashiro, qui est aussi un ami d’enfance de mon mari. A vrai dire, il a racheté les parts qui m’ont été léguées. Avec les 50 % qu’il avait déjà, la société lui appartient maintenant dans sa totalité.

- Bien, je suis désolé mais s’il s’agit comme je le pense d’une affaire de chantage, il est probable que la personne qui passait ces coups de téléphone soit ce Monsieur Ayashiro. Il devait lui demander de trafiquer ses comptes. Je pense qu…

- Ca m’étonnerait que ce soit lui, intervint Conan.

- Hein ? s’étonna Kogoro. Ah, vraiment ? lança-t-il d’un air dubitatif et légèrement irrité.

- Ben oui… Monsieur Ayashiro ne peut pas être le maître-chanteur. Franchement, si c’était le cas, il n’aurait pas eu besoin de l’appeler toutes les semaines. Il lui aurait suffit de le voir en tête à tête à son travail.

- C’est vrai… concéda Kogoro hésitant.

Puis, comprenant soudain, il ajouta :

- Attendez une minute ! Cela signifie donc que le maître-chanteur ne pouvait pas voir votre mari toutes les semaines. Le mari devait même ignorer son identité. Pourquoi téléphoner de façon si régulière si ce n’est pour dire où déposer l’argent ? Après tout, s’ils se connaissaient, il suffisait de se donner un lieu de rendez-vous et de s’y tenir à chaque fois. Le maître-chanteur ne voulait pas qu’on sache qui il était. Allons, garnement, ça veut donc dire que notre Monsieur Ayashiro est bel et bien suspect. Alors…on croyait m’avoir ? C’est quand même moi le détective ici et je sais faire mon travail !

- Mais il gagnait déjà bien sa vie et puis, s’il devait lui faire du chantage, il lui aurait simplement demandé ses parts pour avoir directement accès à la totalité des revenus de la banque. Il n’avait aucun intérêt à demander un peu d’argent toutes les semaines.

- Grrr… Oui, vu sous cet angle, tu as sans doute raison.

Assise près du lit, Mme Shibata était perdue dans ses pensées lorsque Ran vint à sa rencontre. Elle s’installa à ses cotés puis, au bout d’un certain temps, lui demanda d’une voix douce comment était son mari. Malgré l’étonnement et la douleur que cela réveillait en elle, la veuve répondit à la jeune fille.

- Il était merveilleux, merveilleux sur tous les plans. Non content d’être un homme intelligent et débrouillard, il était aussi très attentionné et débordant de générosité. Il me donnait l’impression d’être en parfaite sécurité lorsque nous étions ensemble, l’impression que jamais rien ne pourrait nous séparer. Bien sûr, il y a eu cette histoire de maîtresse il y a 3 ans… mais après cette affaire, il a eu l’air de se sentir coupable. Je suis certaine que s’il a rompu avec elle, c’est avant tout parce qu’il m’aimait. Après tout, nous étions mariés depuis près de 30 ans et je n’imagine pas une seconde qu’il est pu me tromper par la suite. Pourtant…

Des trémolos s’étaient formés dans sa voix et ses yeux se remplissaient peu à peu de larmes. Ran, qui avait bien compris ce qui la mettait dans cet état, tenta de la rassurer.

- Mme Shibata… Un chantage ne veut pas forcément dire que votre mari vous trompait. Il est possible que ce soit pour une autre raison. Et puis, si vous êtes si sûre de l’amour qu’il vous portait, du fait qu’il est retenu la leçon la première fois, alors je ne pense pas qu’il ait récidivé. Vous vous en seriez aperçu puisque depuis lors, vous faisiez attention au moindre détail suspect.

- Oui, dit-elle en arborant un sourire reconnaissant.

Pendant ce temps, Kogoro regardait à travers la fenêtre et se demandait maintenant comment il allait bien pouvoir faire pour retrouver le maître-chanteur. Celui-ci pouvait-être n’importe qui. Si au moins il savait ce que Monsieur Shibata avait à cacher, il saurait déjà par où commencer. Comme s’il avait lu dans ses pensées, Conan lui fit comprendre d’un air innocent ce qu’il voulait lui dire depuis leur départ de l’agence, une chose tellement évidente qu’il avait presque failli l’oublier.

- Ce serait quand même bien si on savait d’où venaient tous ces appels. Au moins, on aurait un indice…

Le regardant un instant, il sembla pensif puis se dirigea vers sa cliente, quittant ainsi définitivement des yeux la voiture noire aux vitres teintées qu’il observait de l’autre côté de la rue. Il aurait aimé avoir la même mais ces voitures de collection étaient décidément bien trop chères… Conan n’était pas assez grand pour voir au-delà de la fenêtre mais si cela avait été le cas, ça aurait été un tout autre commentaire qu’il se serait fait…

- Puis-je voir le téléphone ? interrogea Kogoro.

- Euh…Bien sûr. C’est par là, indiqua Mme Shibata en les ramenant au salon. Mais pourquoi ?

- Est-ce que je peux téléphoner ? C’est pour l’enquête, assura-t-il.

- Oui, je n’y vois aucun inconvénient.

- Parfait.

Après quelques minutes, il rejoignit tout le monde et annonça que les appels avaient, pour la plupart, été passés depuis une cabine téléphonique située juste à côté d’un café dans le centre de Beika, les quelques autres provenant d’autres cabines situées dans le même quartier. Ils quittèrent donc la maison et montèrent à nouveau dans la voiture de la cliente, cette fois-ci en direction du fameux café.



- Ca bouge.

- J'ai vu. Je regrette de ne pas avoir pu installer de micro dans cette maison. J’aurais aimé savoir un peu mieux de quoi il retourne… Mais je trouverai ce que je cherche… Alors, il verra que mon intuition ne me fait jamais défaut.

Gin souriait en disant ces mots mais son intonation restait froide. Vodka n’avait effectivement jamais vu son collègue faire une seule erreur, pas même une minuscule. Il pensait toujours au moindre détail, rien ne lui échappait. Mais il doutait cette fois-ci de son raisonnement. Pour lui, le détective et l’enfant avaient été au mauvais endroit au mauvais moment. Il s’abstint cependant de faire une quelconque réflexion, ne voulant pas donner raison à Vermouth. Gin démarra la voiture et suivit le chemin indiqué par le petit point rouge qui se déplaçait sur le plan de la ville.


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MessageSujet: Re: [FanFiction] Affaires de suspicions   [FanFiction] Affaires de suspicions EmptyMer 30 Nov à 15:30

oué merci pour le sujet c'est super^^
Mais moi malheuresement j'en suis qu'au tome 30(et oui et oui...) et donc pas trés avancer!!Désoler mais je vais pas le lire je veux pas savoir la suite!!^^ :banana:
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MessageSujet: Re: [FanFiction] Affaires de suspicions   [FanFiction] Affaires de suspicions EmptyMer 30 Nov à 18:35

Il n'y a pas de soucis. De toute façon, il me faudra un certain temps avant de la terminer.
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MessageSujet: Re: [FanFiction] Affaires de suspicions   [FanFiction] Affaires de suspicions EmptyMer 30 Nov à 18:57

Bonne chance^^
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MessageSujet: Re: [FanFiction] Affaires de suspicions   [FanFiction] Affaires de suspicions EmptyVen 2 Déc à 0:01

Merci
Voici le chapitre suivant (dire que j'étais sencée travailler ce soir Rolling Eyes mais bon, je suis inspirée alors j'en profite)

Chapitre V :

Alors qu’ils s’approchaient du café, Kogoro indiqua ce qui lui semblait être la cabine recherchée.

- C’est sûrement celle-là. Je vais aller poser quelques questions aux employés, peut-être auront-ils remarqué quelque chose.

- Très bien, dans ce cas, je vous dépose ici et je vais me garer.

Mme Shibata arrêta donc la voiture pour les laisser sortir et une fois qu’ils furent entrés, se dirigea vers une place libre. Kogoro s’approcha du comptoir, accompagné de Conan et de sa fille.

- Bonjour monsieur. Je suis détective et j’aurais besoin de quelques renseignements, dit-il aimablement.

- Mais vous êtes Kogoro l’endormi ! Allons, inutile de vous présenter monsieur. Que voulez-vous savoir. Moi et mes collègues nous ferons un plaisir de vous répondre.

- Je vous remercie. Auriez-vous remarqué une personne qui viendrait téléphoner pratiquement toutes les semaines depuis environ un an à cette cabine, fit-il en la pointant du doigt.

- C’est que… il y en a plusieurs…

- D’après les relevés téléphoniques, cette personne téléphonait les vendredis, entre 13h30 et 14h30

- C’est très probablement un de vos clients habituels, ajouta Conan.

- Hein ? fit Kogoro.

- Ba oui, si c’est un client régulier, cela explique non seulement le fait qu’il appelle si souvent depuis cette cabine mais aussi l’heure à laquelle avait lieu ces coups de téléphones.

- Dans ce cas, je vois deux personnes qui pourraient correspondre à ce que vous dites. Une jeune femme, Kaori Tsujimura, qui est avocate et monsieur Tobita, étudiant.

Hum… C’est assez mince, mais je me demande si…

- Dites monsieur, est-ce que l’un des deux portait quelque chose avec des plumes jaunes… comme un sac, un chapeau ou même un porte-clefs par exemple, lança Conan avant même de laisser le temps à Kogoro de s’exprimer.

Celui-ci, qui le regardait d’ailleurs d’un air irrité, s’apprêtait à réprimander une fois de plus Conan pour son intervention. Cependant, il préféra se contenir et se contenta donc de lui demander tout en ronchonnant :

- Qu’est-ce que cette histoire de plume vient faire ici ?

Un peu surpris de ce comportement, Conan allait lui répondre lorsque l’employé le devança.

- Attendez, j’y pense maintenant que le petit l’a fait remarquer… Il y a un homme qui vient régulièrement ici et il téléphone presque tous les midis à cette cabine. Je n’avais pas pensé à lui mais il a justement sur son porte-clefs une sorte de petit canari… Vous enquêtez sur un meurtre ? Si c’est le cas, est-ce que je pourrais assister à votre show, monsieur Mouri ?

- Ah, euh, non… Il ne s’agit pas d’un meurtre, pourquoi dites-vous ça ?

- C’est que… ce type là me fiche un peu la trouille, avoua-t-il. Il a beau dire qu’il est journaliste, je ne le trouve pas net… on croirait qu’il a envie de retourner en enfance, en pleine innocence, et pourtant il a un regard d’assassin. En plus, je ne comprends pas comment les articles qu’il écrit, sachant qu’il ne couvre que des trucs sans intérêts, peuvent lui rapporter suffisamment pour pouvoir se permettre d’être toujours aussi bien habillé… Quoique je préfère largement mes habits aux siens. Avec la tête qu’il fait, on dirait un croc-mort !

Et bien, ce type a vraiment l’air de le terrifier ! pensa Conan.

- Vous connaissez donc son nom, déduisit Kogoro. Et savez-vous où nous pourrions le trouver ?

- Il s’appelle Kenzô Nanjô, je vous note son adresse exacte mais ce n’est qu’à 500m.

Il lui tendit un bout de papier sur lequel était noté le numéro du domicile de monsieur Nanjô. Sortant du café, ils arrivèrent devant la voiture de Mme Shibata et s’arrêtèrent un instant à côté de celle-ci.

- C’est peut-être un peu mince mais ce Kenzô Nanjô m’a effectivement l’air assez suspect. Vous n’êtes pas forcée de m’accompagner madame, ni vous les enfants…

- Papa, je te signale que si Conan est encore un enfant, ce n’est plus mon cas. Et puis, tu nous a laissé venir tout à l’heure. Alors maintenant tu dois nous laisser t’accompagner, ajouta-t-elle avec un grand sourire. Ce n’est jamais qu’une banale enquête, ça ne nous changera pas de nos habitudes.

Justement, Ran, je n’aurais peut-être pas du t’emmener aussi souvent. Ce n’est pas tellement la meilleure façon de passer son temps pour une jeune fille de ton âge. Enfin, de toutes façons, tu le passais déjà comme ça avec Shinichi, et je suppose qu’en venant avec moi… ça te rappelle un peu ces moments-là. Celui-là, j’espère qu’il vaut la peine que tu t’inquiètes pour lui au moins !

- Très bien. Si tu insistes, allons-y.




Kenzô Nanjô. Gin resta un instant stoïque. Avait-il bien entendu ? Oui, cela ne faisait aucun doute. L’émetteur qu’il avait placé sur le coffre de la voiture était également un micro. Bien sûr, il ne l’avait pas placé là en pensant à cette fonction - il n’était destiné qu’à les suivre – mais l’information qu’il venait d’apprendre était capitale.

- Nous avons un problème. Appelle le patron.

- Qu’y a-t-il ?

- Il semble que notre cher détective ait une fois de plus découvert « par hasard » l’un des nôtres. Il n’a pas encore compris que Kenzô Nanjô fait parti de l’organisation. Mais si, comme je le pense, il coopère avec le FBI, alors il ne tardera pas à faire le rapprochement. Malibu n’est qu’un imbécile pour avoir laissé autant d’indices, il aurait mieux fait de se cantonner à la recherche de faits compromettants et de laisser un autre membre s’occuper des « négociations ».

Vodka composa alors sur son portable un numéro, la musique des touches rappelant étrangement une chanson pour enfant.


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MessageSujet: Re: [FanFiction] Affaires de suspicions   [FanFiction] Affaires de suspicions EmptySam 18 Mar à 15:30

bouh j'ai trop nevis de le lire...Mais il faut pas!!!
sinon sa va tout me gacher^^
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MessageSujet: Re: [FanFiction] Affaires de suspicions   [FanFiction] Affaires de suspicions EmptyLun 6 Nov à 0:29

Bonjour, je passe en coup de vent pour vous mettre le chapitre suivant (11 mois après lol ^^)

Chapitre VI :

Ran, Kogoro et Conan arrivèrent rapidement à l’adresse qu’on leur avait indiquée. Il s’agissait en réalité d’un petit hôtel assez bien tenu et qui hébergeait le journaliste depuis déjà un peu plus de deux ans selon les dires du gérant. Celui-ci avait ajouté que son locataire ayant un air plutôt malsain, il avait tout d’abord été tenté de prétendre que son établissement était déjà complet et ne pouvait par conséquent pas l’accueillir. Cependant, observant mieux la sombre tenue vestimentaire de son client potentiel, il en avait déduit un train de vie des plus confortables et s’était finalement ravisé.

- Je vois, fit Kogoro qui venait de tout prendre en note. Nous aimerions lui parler, pouvez-vous nous donner le numéro de sa chambre, s’il vous plaît ?

- Je peux mais ça ne sera pas d’une grande utilité. M. Nanjô s’est absenté voilà une heure. Si vous le désirez, passez-moi votre numéro de téléphone et je vous appellerai aussitôt qu’il sera rentré.

Comme on peut se l’imaginer, cette nouvelle ennuyait quelque peu le détective. Il résolut donc de retourner auprès de Mme Shibata afin de la prévenir qu’il leur faudrait attendre le retour de M. Nanjô.

- Je vous remercie. Ah ! Euh… Ran, peux-tu lui passer ton numéro de portable s’il te plaît ? Ainsi, monsieur, vous pourrez nous joindre où que nous soyons dès que votre locataire aura refait surface… en toute discrétion, bien entendu.

- Bien entendu ! répondit le gérant, fier de pouvoir être utile au GRAND Kogoro Mouri.

Ran, bien que prise un peu au dépourvu, obtempéra et inscrivit sur un bout de papier son numéro.

- Quand même, passer ses journées chez lui ou au café, quel feignant ! lança Conan. Il n’a donc pas de travail ? Bon, c’est vrai que l’oncle Kogoro a quasiment le même style de vie mais, lui au moins, comme il est à l’agence, il arrive à travailler un peu…

BAM !! Il venait à peine de finir sa phrase que Kogoro lui avait asséné un formidable coup sur la tête.

- Eh, gamin ! Je travaille, je travaille tout le temps… et même plus encore en dehors de l’agence ! L’agence ne me sert qu’à recevoir les clients et faire le point sur certains dossiers, d’accord ?! Je ne vais pas me laisser insulter par un gamin qui est encore à des années-lumière de savoir ce que le mot « travailler » signi…

Il ne finit pas son mot. Il venait de comprendre… Le métier de détective n’était pas bien différent de celui de journaliste. Et, bien que maître-chanteur, le travail officiel de l’homme qu’il recherchait actuellement était journaliste. En effet, afin d’exécuter son métier, Kenzô Nanjô devrait immanquablement passer par son bureau, que ce soit pour rechercher des informations ou soumettre un article à sa direction.

- Papa ? Qu’est-ce qu’il y a ? fit Ran étonnée.

- …Rien. Monsieur, dit Kogoro en se tournant vers le gérant, sauriez-vous par hasard pour quel journal travaille M. Nanjô ?

- Oui, bien sûr ! Il s’agit du Kanto Times. Vous avez l’intention d’y aller ? J’ai leur adresse si vous le souhaitez ! Un jour, M. Nanjô m’avait demandé, en échange d’un peu d’argent dont j’avais bien besoin, de lui y amener un colis urgent qu’il allait recevoir en son absence…

Un colis ? se dirent Kogoro et Conan. Hum… Probablement encore de quoi faire chanter quelqu’un…

- Oui, je vous remercie, répondit Kogoro en prenant l’adresse que lui tendait son interlocuteur.

Ayant ainsi glané auprès de cet homme autant d’informations qu’il lui était possible, le détective, accompagné de Ran et de Conan, entreprit donc de rejoindre Mme Shibata à la voiture. Ils allaient de la sorte se faire conduire aux locaux du Kanto Times après lui avoir rendu compte des avancées de l’enquête.




Pendant ce temps, dans un parking désert, Gin retirait calmement le silencieux de son arme. A ses pieds gisait un corps sans vie. Vodka, quant-à lui, fouillait le cadavre tout en veillant à ne laisser aucune trace. Lorsqu’il eut fini, Gin lui fit signe qu’il était temps de partir. D’ailleurs, leur travail n’était pas terminé : il leur restait encore à nettoyer la chambre de Malibu et à reprendre tranquillement leur filature. Avec un peu de chance, le patron ne tarderait pas à joindre l’avis de Gin et celui-ci pourrait alors éliminer le détective…
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MessageSujet: Re: [FanFiction] Affaires de suspicions   [FanFiction] Affaires de suspicions EmptySam 11 Nov à 19:41

Et seulement quelques jours après, voici le chapitre VII:

Chapitre VII :

A son arrivée devant le bâtiment du Kanto Times, Kogoro fut surpris de constater que le commissaire Maigret (Megure pour les intimes) et son acolyte, à savoir l’agent Takagi, les précédaient de quelques secondes. Maigret, tout aussi étonné que lui, alla à sa rencontre le saluer.

- Bonjour, Mouri. Que faites-vous ici ?

- J’enquête sur une affaire que l’on m’a confié.

Ca fait un moment que je me demande si c’est lui qui est attiré par les meurtres où les meurtres qui sont attirés par lui… pensa ironiquement Maigret. Partout où il passe, j’ai une affaire de meurtre sur le dos…

- Est-ce que par hasard celle-ci concernerait un certain monsieur Kenzô Nanjô ?

- Oui ! Mais comment le savez-vous ? demanda Kogoro plus qu’étonné.

Je l’aurais parié…se dit le commissaire.

- Puis-je savoir sur quoi porte votre enquête, Mouri ? Et en quoi ce M. Nanjô y est lié ?

- Il s’agit selon toute vraisemblance d’une affaire de chantage dont M. Nanjô est le principal suspect. Pourquoi ? Etes-vous ici pour l’arrêter à cause d’une affaire de chantage ? Si c’est le cas, pourrais-je l’interroger ?

- Hélas, je crains que ce ne soit impossible… Votre suspect est mort assassiné d’une balle en plein cœur alors même qu’il rejoignait sa voiture au parking, à ce qu’il paraît !

- QUOI ??!! s’exclamèrent à la fois Kogoro et Conan.

- Hum… Puisque vous êtes ici et que vous enquêtiez sur lui, pourquoi ne viendriez-vous pas voir le corps avec nous? A vrai dire, avec ce que vous venez de me raconter, il est plus que probable que le meurtrier soit quelqu’un que cet homme faisait chanter. Et votre client apparaît donc à nos yeux comme étant le principal suspect.

- Attendez ! Je n’ai rien fait ! D’ailleurs j’étais avec M. Mouri toute l’après-midi. Comment aurais-je pus tuer cet homme ?!

Maigret, qui n’avait jusque là pas remarqué Mme Shibata, lui demanda de plus en plus soupçonneux ce qui lui laissait penser que le crime avait été commis dans l’après-midi et non le matin. Conan intervint alors, voyant bien que le commissaire faisait fausse route.

- Lorsque nous avons interrogé tout à l’heure le gérant de l’hôtel où M. Nanjô séjournait, il nous a dit que celui-ci était parti il y a une heure. Nous sommes donc retournés à la voiture afin de venir ici et avons expliqué tout ce que nous savions à Madame Shibata en chemin. C’est pourquoi elle a comprit que M. Nanjô ne pouvait avoir été tué que cet après-midi. Qui plus est, le seul moment où elle n’a pas été avec nous a été bien trop court pour lui permettre de faire l’aller-retour entre l’hôtel et ici. Sans oublier qu’elle n’avait jamais entendu parler de cet homme jusqu’à aujourd’hui et ignorait totalement où il pouvait bien être.

Parfois, je me demande vraiment s’il s’agit bien d’un enfant… se dit Takagi, éberlué une fois de plus par ce que disait Conan et plus encore par la façon dont il le disait. Il a plus le vocabulaire d’un adulte que celui d’un gamin qui n’a même pas 10 ans !

- Mmoui… Bon, dans ces conditions, inutile de rester là. Allons voir le corps.
Tout en disant ces mots, le commissaire fit signe au détective de le suivre, ce dont ni lui, ni ceux qui l’accompagnaient ne se privèrent. Aussi, quelques deux ou trois minutes plus tard, tout ce petit monde se retrouva dans le parking en question et aperçut au fond de celui-ci des policiers en uniforme vacant à leurs occupations. Ils s’approchèrent de la scène du crime, les uns redoutant le spectacle d’un corps baigné de sang, les autres réfléchissant à l’identité du meurtrier. Seul Conan avait d’autres idées en tête... Ainsi, à la vue des chaussures noires de la victime, de ses chaussettes noires, de son pantalon noir, de sa veste noire et enfin de son chapeau noir, tous les soupçons qu’il avait accumulés quant-à l’identité de cet homme lorsqu’on lui en avait fait la description devinrent une quasi-certitude. Cet homme faisait parti de l’Organisation !

Aussitôt, il réalisa toutes les conséquences que cela impliquait. Depuis l’affaire de Rena Mizunashi où Gin avait bien failli tuer le père de Ran, il était certain qu’ils seraient sous surveillance un certain temps. Mais Conan avait pensé que s’il se tenait tranquille pendant un moment, l’Organisation finirait par croire que le micro qu’ils avaient trouvé sous la chaussure de Kir avait bel et bien été déposé par le FBI. Or, Kogoro était jusqu’à présent, sans le savoir, sur la piste de l’un d’entre eux… Pire que cela, cet homme venait d’être tué ! En d’autres termes, on l’avait fait taire avant que le détective ne parvienne à le voir. Ceci ne pouvait avoir qu’une seule signification, l’Organisation soupçonnait maintenant plus que jamais Kogoro. Sa vie et celle de Ran, qui l’accompagnait dans cette enquête, étaient donc en danger.

Comprenant qu’il n’y avait ici de toutes façons aucun indice, Conan prit le parti de retourner à l’hôtel afin de fouiller les lieux avant que les Hommes en Noir ne s’en chargent. Mais, ne souhaitant pas impliquer davantage Ran et son père (et préférant les laisser au milieu des policiers), il téléphona au professeur Agassa afin qu’il l’y conduise. Cependant, l’inspecteur Takagi, qui avait aperçu une lueur d’inquiétude inhabituelle dans les yeux de Conan lorsqu’il avait vu le corps, ne l’avait pas quitté des yeux depuis lors, toujours intrigué qu’il était par l’étrange personnalité de cet enfant. Aussi, lorsque celui-ci sortit discrètement du parking, il décida de le suivre.

Désormais à l’extérieur, Conan semblait attendre quelqu’un. Après seulement 5 petites minutes, une drôle de voiture jaune arriva. Takagi reconnu immédiatement l’homme qui en descendit.

- Vous avez fait vite, professeur ! s’exclama le jeune garçon.

- Oui, tu m’as dit que c’était urgent, Shinichi. Que se passe-t-il ?

- Je vous expliquerai en chemin, allons-y.

Ils partirent donc en direction de l’hôtel. De son côté, l’inspecteur Takagi avait rejoint sa voiture et commencé à les filer mais il n’était pas sûr d’avoir bien compris… Le professeur Agassa venait tout juste d’appeler Conan « Shinichi » ! Bon sang, qu’est-ce que ça veut dire ? « Shinichi », ce n’est pas le fameux détective lycéen qui a disparu ? Le professeur Agassa n’a pas encore Alzaïmer. Enfin, je ne crois pas…Et ça n’a pas eu l’air de gêner Conan. Mais alors… alors Conan serait en réalité … Non, c’est impossible.
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MessageSujet: Re: [FanFiction] Affaires de suspicions   [FanFiction] Affaires de suspicions EmptySam 3 Mar à 17:21

ouaaaaaaaa super!!!

(sa ma pri un certain temps pour lire lol:p)


mais j'adore!!

ta vraimen bcp d'imagination bravo (l)
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MessageSujet: Re: [FanFiction] Affaires de suspicions   [FanFiction] Affaires de suspicions EmptyMer 7 Mar à 23:11

c'est super bien ta fic continue
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MessageSujet: Re: [FanFiction] Affaires de suspicions   [FanFiction] Affaires de suspicions EmptyDim 15 Juil à 11:55

je crois que la fin risque de tardé....

snif
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MessageSujet: Re: [FanFiction] Affaires de suspicions   [FanFiction] Affaires de suspicions Empty

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